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Les illuminations vues par Monique Fournon

  • Photo du rédacteur: Paul
    Paul
  • 7 déc. 2020
  • 2 min de lecture

"La fête a su rester fidèle à l'identité lyonnaise"


Monique Fournon, 82 ans, suit la fête des lumières depuis qu’elle a 22 ans. Des années vécues différemment avec une fête évolutive, mais tout en gardant ses racines.


Monique Fournon en compagnie de son mari, en 1963

« Si l’on doit comparer la fête à l’époque et aujourd’hui, et bien je dois dire que je suis agréablement surprise que la fête ait évolué comme ça. Elle a su rester fidèle à l’identité lyonnaise avec évidemment une révolution technologique » explique Monique Fournon.

Cette fête lyonnaise a toujours eu du succès. Elle est restée une tradition vivante, riche des valeurs de partage et de solidarité. En 1962, habitante du Boulevard Jules Favre dans le 6eme arrondissement, la lyonnaise a vécu des transformations plus ou moins gigantesques de la fête :

« Le plus gros changement est sans aucun doute le chemin parcouru technologiquement. Personne n’aurait pu prédire des illuminations aussi belles et d’une aussi bonne qualité ».

La technologie a évolué mais les lumignons sont restés fidèles : « Ce qui était le plus respecté, c’est les lumignons sur le bord des fenêtres de chaque habitations. Et j’ai le souvenir dans les années 60 que les commerçants jouaient avec ces lumières dans leurs vitrines, pour mettre en valeur ce qu’ils vendaient » précise Monique Fournon.



Des années variées


1973,1978,1999… Il y a des années qui se sont révélées plus marquantes pour elle.

L’année 1973 en est le parfait exemple : « Le 8 décembre 1973 était particulier puisque les illuminations électriques étaient supprimés par mesure d’économie. (Coupure des illuminations en 1973 pour cause de choc pétrolier et d’économie, ndlr). Les lumignons se voyaient d’autant plus cette année-là.

Le pont Wilson en 1959 – Archives Le Progrès
Lyon côté Saône, fête des lumière 1978 / Source : ina.fr

L’année 1978 se distinguait quant à elle par sa liesse plus impactante que d’habitude : « En 1978, des illuminations futuristes pour l’époque émergeaient. C’était grandiose, un monde fou dans la rue de la république avec des applaudissements en pagaille. Cette année-là était particulièrement joyeuse. Des chorales, concerts spectacles dans la rue… chacun fêtait la fête à sa manière ».

« L’année 99 est également un changement car c’est devenu un festival de quatre jours. C’est une autre envergure et les étrangers commençaient à s’intéresser à l’évènement ».


Le succès de la fête des lumières ne se dément pas au fil des années . L’édition 2012 a connu un record de fréquentation avec plus de 4 millions de visiteurs.


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